J’ai écrit sur le Sony A7 IV à de multiples reprises sur ce site, mais cela fait un moment que je n’ai pas eu l’occasion de tester un appareil photo Panasonic.
En fait, la dernière fois que j’ai mis la main sur un appareil photo, c’était en 2019, lorsque j’ai pris l’appareil photo plein format S1R et l’appareil photo G9 micro four thirds pour un voyage en Écosse.
Je n’avais pas l’intention d’ignorer Lumix ces dernières années, mais en tant que testeur d’appareils photo indépendant, je n’ai tout simplement pas le temps d’essayer tous les produits qui arrivent sur le marché.
Ces appareils, même s’ils sont plutôt sympas sur le papier, ne sont pas aussi populaires que ceux de Sony, Canon et Nikon, et je dois donc être sélectif.
Pour le S5 mark II cependant, j’ai décidé de faire un effort, non seulement parce que certains de mes lecteurs me l’ont demandé, mais aussi parce que Panasonic a enfin mis en place un autofocus à détection de phase.
J’expliquerai pourquoi c’est important dans la section autofocus, mais en bref, j’étais curieux de voir si un appareil Lumix plein format pouvait maintenant rivaliser avec l’un des appareils sans miroir les plus populaires.
Table des matières –
- Caractéristiques principales
- Design
- Qualité d’image
- Mode haute résolution
- Autofocus
- Entraînement
- Vidéo
- Stabilisation
- Objectifs
- S5 mark II X10.
- Prix – Revue vidéo – Conclusion
Caractéristiques principales
S5 II
Capteur : CMOS BSI de 24,2 mégapixels au format 35 mm
Système d’objectif : Monture L
Résistant aux intempéries : Oui
Stabilisation interne : Oui (5 axes)
Autofocus : hybride avec détection de phase et de contraste
Prise de vue en continu : 9,7 images par seconde, 30 images par seconde avec l’obturateur électronique
Sensibilité ISO : 100 – 51 200 ISO (tirer 50, pousser jusqu’à 204 800)
Vitesses d’obturation : 1/8 000 à 30 s, Bulb
Viseur : OLED de 0,5 pouce avec 3,69 millions de points, point de visée de 21 mm, grossissement de 0,78x et taux de rafraîchissement de 120 images par seconde.
Moniteur arrière : Ecran LCD multi-angle 3″ (1,84 millions de points) avec sensibilité tactile
Enregistrement vidéo : 6K 30p open gate, 5,9K 30p, 4K jusqu’à 60p, Full HD jusqu’à 180p, 10-bit 4:2:2 interne, V-Log
Flash intégré : Non
Caractéristiques supplémentaires : WiFi, Bluetooth, Bracketing de mise au point, Mode haute résolution, Intervalomètre, Double emplacement SD
Dimensions : 134,3 x 102,3 x 90,1 mm
Poids : 740 g (batterie et carte mémoire incluses)
Version du micrologiciel : 2.0
Libération : 2023Voir le Prix sur Amazon : Appareil Panasonic S5 II
A7 IV
Capteur : 33,0 Mpx CMOS Exmor R BSI au format 35 mm
Système d’objectif : Monture E
Résistant aux intempéries : Oui
Stabilisation interne : Oui (5 axes)
Autofocus : hybride avec 759 points de détection de phase et 425 points de détection de contraste
Prise de vue en continu : 10 images par seconde
Sensibilité ISO : 100 – 51 200 ISO (tirer 50, pousser jusqu’à 204 800)
Vitesses d’obturation : 1/8 000 à 30 s, Bulb
Viseur : OLED de 0,5 pouce avec 3,69 millions de points, point de visée de 23 mm, grossissement de 0,78x et taux de rafraîchissement de 120 images par seconde.
Moniteur arrière : Multi-angle 3″ LCD (1.04M dots) avec sensibilité tactile
Enregistrement vidéo : 4K jusqu’à 60 images/seconde, Full HD jusqu’à 120 images/seconde, 10 bits 4:2:2 interne, gamma S-Log, S-Cinetone et HLG
Flash intégré : Non
Caractéristiques supplémentaires : WiFi, Bluetooth, Bracketing, Intervalomètre, Tethering, Streaming USB, Double emplacement pour carte mémoire
Dimensions : 131,3 x 96,4 x 79,8 mm
Poids : 658 g (batterie et carte mémoire incluses)
Version du micrologiciel : 2.00
Libération : 2021Voir le Prix sur Amazon : Appareil photo Sony a7 IV
Conception et facilité d’utilisation
Les deux appareils sont étanches, mais le S5 mark II est légèrement plus large, un peu plus haut et un peu plus lourd.
En ce qui concerne la poignée avant, les deux sont assez similaires en taille, mais personnellement, je trouve que la poignée du Lumix est plus confortable.
D’un autre côté, le design de la poignée Sony exerce une plus grande pression sur votre majeur, en particulier lorsque vous tenez un objectif lourd.
Et croyez-moi, cela peut devenir inconfortable après une journée entière de prise de vue.
Le S5 mark II présente une configuration de boutons et de molettes similaire à celle des précédents appareils photo Panasonic que j’ai testés, notamment le S1, le S1R et le G9.
Cette cohérence est un point positif pour moi, car j’apprécie vraiment cette disposition des boutons.
C’est un appareil photo que je peux déballer, charger la batterie et commencer à prendre des photos immédiatement sans me sentir complètement perdu.
Le levier du mode de mise au point et le bouton de mise au point situés en dessous sont des caractéristiques que j’apprécie particulièrement.
En un seul endroit, vous disposez de tout ce dont vous avez besoin pour régler les principaux paramètres de l’autofocus.
De plus, il y a une molette dédiée au mode de conduite, ce qui est très utile.
Les réglages de base tels que l’ISO et la balance des blancs sont également dotés de boutons dédiés.
Le Sony offre également un bon nombre de boutons qui sont agréables et précis à utiliser.
Cependant, je trouve que je dois configurer cet appareil un peu plus pour que tous les paramètres soient dans les positions que je préfère.
Heureusement, les possibilités de personnalisation sont nombreuses, ce qui est un point positif.
J’apprécie également la molette arrière du Sony qui peut être verrouillée, et je dois dire que je préfère la réactivité et la précision du joystick de l’autofocus sur l’A7 IV.
Une autre fonction utile du Sony est le commutateur dédié à la photo/vidéo.
Bien qu’il ne soit pas facile à saisir et à tourner, il vous permet d’utiliser les modes personnalisés 1, 2 et 3 séparément pour les photos et les vidéos, ce qui peut s’avérer très pratique.
La personnalisation est un aspect essentiel du S5 mark II et de l’A7 IV.
Le Panasonic dispose d’un total de 14 boutons de fonction, ainsi que de 5 boutons virtuels accessibles sur le côté droit de l’écran LCD.
En revanche, le Sony propose 12 boutons personnalisés.
En plus de la personnalisation des boutons, les deux appareils photo vous permettent d’adapter les cadrans à vos préférences.
Ils proposent également une section « Mon menu » et un menu rapide qui peuvent être modifiés pour répondre à vos besoins.
Enfin, de nombreux paramètres tels que l’exposition, la balance des blancs, les profils d’image, etc.
peuvent être réglés individuellement pour les modes photo et vidéo, ce qui est extrêmement utile.
Les systèmes de menus des deux caméras peuvent être utilisés via l’écran tactile.
Ils sont bien organisés, mais il faut un certain temps pour se familiariser avec eux, principalement en raison de la vaste gamme de paramètres et d’options disponibles.
En ce qui concerne le viseur, les deux produits offrent des spécifications similaires avec une bonne résolution et une bonne clarté.
La fréquence d’images est rapide et réactive en cas de besoin et, en utilisation réelle, je n’ai pas remarqué de différence significative entre les deux.
Je porte des lunettes en permanence et, lorsque j’utilise les deux appareils, il m’arrive de perdre de vue les coins extrêmes, mais ce n’est pas un problème majeur.
Toutefois, une distinction notable est le design de l’œilleton.
Sur le Panasonic, il est plus grand et doté d’un rembourrage sur tout le pourtour, ce qui offre une expérience plus confortable.
En revanche, la version Sony n’a pas de rembourrage en bas.
Cela signifie qu’avec le S5 mark II, je peux poser mes lunettes sur le viseur plus confortablement, sans exercer trop de pression.
Les deux caméras sont équipées d’écrans à angle variable avec sensibilité tactile.
Il existe toutefois une différence intéressante.
Le S5 mark II dispose d’un écran de plus haute résolution (1,84M contre 1,04M de points), ce qui vous permet d’apprécier les détails supplémentaires dans la plupart des situations, mais voici le hic : lorsque vous utilisez l’agrandissement de la mise au point en mode de mise au point manuelle, les détails sur l’écran du Panasonic sont doux.
Cela signifie que vous pouvez vous retrouver à faire des allers-retours plusieurs fois, en essayant de trouver la position de mise au point parfaite avec le moins de douceur possible, et en espérant qu’il s’agit du bon point de mise au point.
L’écran Sony est beaucoup plus performant à cet égard, offrant des détails nets qui facilitent les réglages de mise au point manuelle.
En ce qui concerne l’autonomie de la batterie, l’A7 IV s’en sort globalement mieux que le S5, surtout lorsqu’il utilise des réglages performants tels que la fréquence d’images du viseur, la luminosité accrue de l’écran, la stabilisation de l’image, l’autofocus en continu, etc.
La batterie ne se vide pas trop vite.
L’autonomie de la batterie du Lumix a tendance à diminuer plus rapidement avec tous ces réglages de haute performance.
Je dirais qu’elle est inférieure d’environ 20 % à celle du Sony.
Lors de ma séance de nourrissage de cerfs-volants rouges, j’ai réussi à capturer plus de 2600 images avec le S5 mark II en quelques heures seulement, et il restait encore deux barres de batterie (le Sony aurait eu trois barres de batterie dans la même situation).
Donc, si vous sortez pour une courte période de prise de vue, la batterie du Lumix tiendra bien le coup.
Cependant, si vous avez l’intention de photographier des sujets variés toute la journée, je vous recommande d’emporter une batterie de rechange, par précaution.
En ce qui concerne les batteries, aucun de ces appareils n’est livré avec un chargeur dédié.
Vous ne disposez que d’une prise secteur et d’un câble USB qui se branchent directement sur l’appareil photo.
Cependant, vous pouvez également charger les batteries à l’aide d’une banque d’alimentation si vous êtes en déplacement.
En outre, les deux appareils photo offrent la possibilité d’une poignée de batterie optionnelle pour une puissance et une commodité accrues.
Passons aux connecteurs, le S5 offre une entrée micro, une sortie casque, un port HDMI pleine taille, un port USB-C 10Gbps et, de l’autre côté, il y a une entrée télécommande de 2,5 mm.
L’A7 IV est assez similaire, avec un port HDMI pleine taille, une entrée et une sortie audio, un port USB-C avec la même vitesse de 10Gbps, et un port micro USB 2 supplémentaire.
Le fait de disposer de deux ports USB peut s’avérer utile : par exemple, vous pouvez alimenter l’appareil photo avec le port USB-C tout en utilisant simultanément une télécommande reliée à la plus petite connexion USB.
Enfin, parlons des cartes mémoire.
Le S5 mark II propose deux emplacements pour cartes SD, tous deux compatibles avec le protocole UHS-II.
Le Sony, quant à lui, propose également deux compartiments, mais le premier est hybride et peut également accueillir une carte CFexpress de type A.
Cette fonction est particulièrement utile pour améliorer les performances de la mémoire tampon et est nécessaire si vous souhaitez utiliser une carte CFexpress.
Cette carte est particulièrement utile pour améliorer les performances de la mémoire tampon et est indispensable si vous souhaitez enregistrer des séquences 4K avec une qualité maximale en mode ralenti et accéléré.
Qualité de l’image
Les deux appareils photo sont dotés d’un capteur plein cadre, mais ils diffèrent en termes de résolution.
Le S5 a une résolution de 24,2 mégapixels, tandis que l’A7 IV monte d’un cran avec 33 mégapixels.
Les deux capteurs sont rétro-éclairés.
En ce qui concerne les capacités d’enregistrement d’images, le Lumix offre des options d’enregistrement d’images fixes en format RAW compressé sans perte, en format JPG Fine, ou dans les deux formats à la fois.
L’A7 IV va encore plus loin et offre plus de choix dans chaque format.
Pour les images RAW, vous avez le choix entre les formats non compressé, compressé ou compressé sans perte, ce dernier offrant trois tailles différentes.
En ce qui concerne le format JPG, le Sony propose l’option de compression Extra Fine.
Mais ce n’est pas tout : l’A7 IV prend également en charge l’enregistrement au format HEIF 10 bits, qui fournit davantage d’informations sur les couleurs que le fichier JPG 8 bits.
Passons au premier test : la netteté.
Pour ce faire, j’ai utilisé deux objectifs Sigma 35 mm 1.4 Art – la version DN sans miroir, pour être précis.
Ces objectifs sont disponibles pour les deux montures d’appareil photo, ce qui permet de comparer des pommes avec des pommes.
Passons au premier test : la netteté.
Pour ce faire, j’ai utilisé deux objectifs Sigma 35 mm 1.4 Art – la version DN sans miroir, pour être précis.
Ces objectifs sont disponibles pour les deux montures d’appareil photo, ce qui permet de comparer des pommes avec des pommes.
La seule différence notable est la présence d’un peu de moiré dans l’image du S5, ce qui n’est pas surprenant, et il faut zoomer de manière significative pour le remarquer.
L’image de Sony ne montre aucun signe de moiré, ce qui suggère que l’A7 IV dispose probablement d’un filtre anti-crénelage, même s’il est faible.
Le test suivant est celui de la gamme dynamique.
La récupération des ombres avec les fichiers RAW est impressionnante sur les deux appareils.
Même en poussant à l’extrême, ils se comportent bien.
Il y a même un peu plus de bruit sur le manteau bleu dans l’image de l’A7 IV, juste pour pinailler un peu.
Toutefois, il convient de noter que l’image du S5 mark II apparaît légèrement plus sombre avec les mêmes paramètres d’exposition et de récupération dans Lightroom.
J’y reviendrai plus loin.
La bonne nouvelle, c’est que même lorsque j’augmente la récupération sur le S5 jusqu’à 4,5 diaphragmes (ce que, je l’espère, vous n’aurez jamais besoin de faire), la quantité de bruit générée reste contenue.
En ce qui concerne les capacités de récupération des hautes lumières, avec les mêmes paramètres d’exposition, le S5 parvient à conserver un peu plus de couleurs dans l’arrière-plan marin.
Dans l’ensemble, il s’agit d’une petite différence et, une fois de plus, l’image du Lumix semble légèrement plus sombre que celle du Sony.
Abordons donc cette différence de luminosité.
Il ne s’agit pas d’un problème important, car vous ne le remarquerez qu’en comparant les appareils photo les uns à côté des autres.
Cependant, par souci d’équité dans ce test, j’ai revérifié en utilisant le même objectif, et le Panasonic semble être environ un demi-arrêt plus sombre que le Sony avec les mêmes paramètres d’exposition.
Cela suggère que les deux capteurs sont calibrés différemment, pour dire les choses simplement.
Pour le test suivant sur les niveaux ISO, j’ai décidé d’ajuster l’exposition sur le Lumix pour obtenir une luminosité comparable, ce qui facilite l’analyse des images.
Dans l’ensemble, le S5 mark II produit moins de bruit à mesure que vous augmentez la sensibilité ISO.
Il devient perceptible à partir de 3 200 ISO et s’accentue à mesure que l’on monte en puissance.
En outre, le Panasonic conserve une meilleure précision des couleurs aux valeurs ISO les plus élevées.
Le Panasonic excelle également dans la réduction du bruit sur les JPEG directement issus de l’appareil photo.
Il y a moins de bruit de couleur lorsque la réduction du bruit est maintenue au minimum, et elle préserve également une bonne quantité de détails à mesure que vous augmentez l’intensité de ce paramètre.
Puisque nous parlons des JPEG, terminons ce chapitre en jetant un coup d’œil aux styles d’image, ou profils de couleur.
Dans cette image de paysage capturée avec les deux appareils et le même objectif Sigma, la version A7 IV semble légèrement plus chaude avec le profil standard, mais la différence est mineure.
Lorsque les deux appareils passent au profil Vivid, le Sony augmente la luminosité et la saturation, ce qui rend les verts vraiment éclatants, peut-être un peu trop, tandis que le S5 conserve un ton plus naturel.
N’oubliez pas que chaque profil peut être personnalisé sur les deux appareils photo, ce qui vous permet d’ajuster la saturation, le contraste et d’autres paramètres à votre convenance.
En ce qui concerne la lumière artificielle et les tons de peau, le Panasonic a tendance à présenter des teintes plus magenta et rouges, tandis que le Sony penche vers un aspect jaunâtre.
Cette distinction est encore plus prononcée lorsque l’on utilise le profil Portrait et, personnellement, je trouve que les tons magenta de l’image S5 sont un peu intenses.
Mais une fois encore, vous avez la possibilité de faire des ajustements dans l’appareil photo.
Plus précisément, vous pouvez utiliser la fonction de décalage de la balance des blancs pour corriger les couleurs en fonction de vos préférences.
Mode haute résolution
Il existe une fonction spéciale que vous trouverez exclusivement sur le S5 mark II : le mode haute résolution.
Cette fonction n’est pas nouvelle ; vous la trouverez sur de nombreux appareils photo sans miroir, y compris sur certains modèles Sony.
Grâce à la technologie de décalage du capteur qui assure une stabilisation de l’image sur 5 axes, le S5 peut capturer 8 images à la suite, en décalant le capteur d’un demi-pixel entre chaque prise de vue.
Il fusionne ensuite ces 8 photos dans l’appareil photo pour créer une image finale d’une résolution de 96 mégapixels.
Bien que le Sony A7 IV dispose également d’une stabilisation d’image à 5 axes (que nous aborderons dans le chapitre dédié), Sony a réservé cette fonction supplémentaire à ses appareils photo haut de gamme, du moins pour le moment.
Comme vous pouvez le voir ici, le fichier de 96 mégapixels offre une quantité incroyable de détails.
La clarté et la définition sont nettement améliorées et le moiré est éliminé.
Cela s’explique par le fait que la résolution des couleurs a également augmenté, chaque point de l’image étant capturé par les trois pixels rouge, bleu et vert.
Cependant, comme pour beaucoup d’autres appareils photo qui partagent ce mode haute résolution, il y a quelques limitations à garder à l’esprit.
Tout d’abord, le S5 doit être monté sur un trépied robuste pour éviter tout bougé de l’appareil.
De plus, les éléments en mouvement dans la scène peuvent poser problème.
Panasonic propose deux options : Le mode 1 fonctionne bien lorsqu’il n’y a pas de mouvement, tandis que le mode 2 compense les mouvements en prenant des portions d’une seule image et en les fusionnant dans l’image finale.
En mode 1, comme vous pouvez le voir, l’eau apparaît de manière artificielle, perdant tous les détails des vagues.
De plus, si vous regardez le ciel, les oiseaux volants apparaissent multipliés et presque fantomatiques.
S’il est facile de les supprimer en post-production lorsqu’ils se trouvent dans un ciel bleu uni, cela peut s’avérer plus difficile lorsqu’ils volent sur des arbres ou des arrière-plans complexes.
Avec le mode 2, comme vous pouvez l’observer, l’eau semble maintenant naturelle et les oiseaux sont correctement capturés sans aucun artefact.
Cependant, le mode 2 diminue également la netteté sur l’ensemble de l’image.
Si vous regardez le mur de pierre à l’arrière-plan, qui n’a certainement pas été affecté par le vent, l’image prise avec le mode 1 semble plus nette.
Le mode 2 a peut-être tendance à surcompenser.
Le mode haute résolution est donc une fonction intéressante, mais il a ses limites quant au moment et à la manière dont il peut être utilisé efficacement.
La meilleure application potentielle serait la photographie de natures mortes en studio, mais malheureusement, le flash ne fonctionne pas lorsque ce mode est activé.
Autofocus
Je ne vais pas me lancer dans un historique détaillé ni dans des explications techniques afin de rendre cet article aussi concis que possible.
Cependant, il est important de comprendre qu’au fur et à mesure que les appareils photo sans miroir ont évolué et sont devenus plus compétitifs, la plupart des marques d’appareils photo sont passées de l’autofocus à détection de contraste à l’autofocus à détection de phase.
Ce changement a été motivé par le fait que l’autofocus à détection de phase est plus rapide, plus précis et plus fiable, en particulier pour capturer des sujets en mouvement et travailler dans des situations difficiles.
Panasonic, quant à lui, a choisi de s’en tenir à l’autofocus par détection de contraste et a développé sa propre version appelée Depth From Defocus, ou DfD.
J’ai testé de nombreux appareils photo dotés de l’autofocus DfD et, pour être honnête, leurs performances étaient décentes dans de nombreuses situations.
Cependant, ils ont eu du mal avec les sujets difficiles, tels que les oiseaux volant sur des arrière-plans chargés.
Ils se sont également révélés peu fiables et imprévisibles, causant des problèmes même dans des situations simples comme l’utilisation de la détection des visages pour le vlogging.
De nombreuses vidéos YouTube traitent de ces limitations, ce qui a valu à Panasonic une réputation quelque peu négative pour ses performances en matière d’autofocus.
Lorsque le S1 et le S1R, les premiers appareils photo plein format de Panasonic, sont sortis en 2019 avec l’autofocus DfD à nouveau, de nombreuses personnes, dont moi-même, ont commencé à se désintéresser des appareils photo Lumix, à l’exception de produits spécifiques tels que le GH6 ou le S1H du point de vue du vidéaste.
C’est pourquoi le S5 mark II est important – il montre que Panasonic a finalement compris que l’autofocus à détection de phase est le meilleur choix.
Maintenant, la question que nous voulons tous savoir est : comment se situe-t-il par rapport à d’autres appareils photo sans miroir, tels que l’A7 IV ?
Remarque : le S5 II utilise l’autofocus DfD en mode AF simple, mais passe à la détection de phase en mode continu.
Commençons par mon test de détection des visages et des yeux.
Le S5 II propose deux options : le paramètre Humain, qui suit l’ensemble du corps, et le paramètre Visage/OEil qui, comme vous pouvez le deviner, se concentre uniquement sur le visage et les yeux.
Avec le réglage humain, l’appareil photo semble détecter la personne même lorsqu’elle se détourne, tandis que l’autre réglage revient aux zones de mise au point normales.
Mais c’est ce que vous voyez sur l’écran LCD.
Lorsque j’analyse les photos réelles, le réglage Visage/OEil seulement s’avère plus précis.
Le réglage Humain est plus difficile, surtout lorsque le sujet est plus éloigné.
Un taux de conservation de 62 % n’est pas mauvais, mais en comparaison, l’A7 IV fait beaucoup mieux avec une précision de 90 %.
Il n’y a pas de problème lorsque le sujet est plus petit dans le cadre, et la mise au point se fait plus rapidement.
Même lorsque la mise au point est légèrement erronée, elle ne l’est que de très peu.
Pour la vidéo, en revanche, les performances sont à peu près les mêmes.
On pourrait s’attendre à ce que le S5 mark II soit moins performant, compte tenu de ce que je viens de vous montrer, mais il fait en réalité beaucoup mieux qu’en mode photo.
Il est stable, rapide, et j’ai obtenu le même résultat avec le réglage Humain et le réglage Visage/OEil.
Lors d’un autre test, cette fois-ci en basse lumière, nous constatons une différence similaire sur les images fixes.
Le S5 a plus de mal, tandis que l’A7 IV conserve un meilleur taux de rétention.
Mais pour la vidéo, une fois de plus, ils sont au même niveau.
Il semble donc que le Panasonic excelle davantage dans l’enregistrement vidéo que dans les photos.
En plus de ces tests, j’ai utilisé le S5 mark II pour un concert dans mon cinéma local.
J’ai utilisé l’A7 IV au même endroit à plusieurs reprises dans le passé.
Dans cette situation, le S5 mark II a bien fonctionné une fois que j’ai désactivé la détection de sujet et que j’ai utilisé le traditionnel point d’autofocus unique.
De cette manière, il a rarement raté une prise de vue.
Il s’est parfois trompé de mise au point sur l’arrière-plan, mais il ne s’agissait que d’une seule image, et il était de nouveau sur la bonne voie.
La détection des visages et des yeux a été plus limitée, car dès que le chanteur ou la chanteuse tournait légèrement la tête, le S5 cessait de détecter le sujet trop facilement et passait parfois à autre chose, comme la chemise ou le bras de la personne.
Le mode de suivi n’était pas non plus fiable, passant facilement d’une chose à l’autre.
La principale différence avec l’A7 est que vous avez la possibilité d’utiliser l’Eye AF à tout moment.
Il reste stable et très précis, même lorsque la personne est en mouvement.
Un autre avantage est la possibilité de combiner l’Eye AF avec le mode de suivi.
Si le musicien se détourne momentanément, la zone de suivi reste verrouillée sur la tête du musicien et, dès que l’œil redevient visible, l’appareil photo reprend la mise au point sur l’œil.
Les deux caméras sont capables de reconnaître les animaux, et pas seulement les humains.
L’A7 IV dispose d’un réglage spécifique pour les oiseaux.
Le Sony ne se concentre que sur l’œil de l’animal, alors que le S5 II détecte le corps entier.
Lorsqu’il s’agit d’animaux statiques, en particulier de petits animaux entourés d’éléments tels que des branches, la fonction de détection d’animaux de l’appareil photo Panasonic n’est pas fiable.
Après quelques minutes, j’ai dû la désactiver car la zone de mise au point automatique se déplaçait constamment sur l’écran, faisant par erreur la mise au point sur une feuille au premier plan ou une branche à l’arrière-plan au lieu de l’oiseau au centre.
Une fois de plus, le réglage d’un seul point AF est la meilleure solution pour le S5.
Avec l’A7 IV, vous avez l’avantage d’utiliser l’Eye AF à tout moment.
Même lorsque l’oiseau est partiellement couvert par des éléments, l’appareil photo reconnaît toujours le sujet.
Il n’est peut-être pas toujours parfait, mais il offre des performances constantes la plupart du temps.
Passons maintenant à l’essai en vol de mes oiseaux, et je suis sûr que certains d’entre vous ont tout de suite sauté sur cette partie.
Tout d’abord, parlons du score AF pour les oiseaux en vol.
Pour des informations plus détaillées, vous pouvez consulter l’article complet.
En bref, l’A7 IV offre un taux de conservation plus élevé, mais ce que j’ai pu obtenir avec le S5 mark II surpasse tous les appareils Lumix que j’ai testés dans ce scénario spécifique.
Score AF – Oiseaux en vol
A7 IV | 94% | 99% |
S5 II | 83% | 96% |
L’inclusion de la détection de phase fait une différence significative dans le modèle S5.
L’autofocus est beaucoup plus stable, même avec un arrière-plan chargé.
Il ne s’embrouille pas aussi facilement que les appareils photo DfD précédents.
Ci-dessous, vous pouvez voir le score moyen avec des arrière-plans clairs et chargés, et il est beaucoup plus cohérent.
Les caméras précédentes obtenaient de bons résultats sur un fond de ciel clair, mais leur performance chutait à environ 40 % ou 30 % sur un fond chargé.
S5 II – Score AF – Oiseaux en vol
Fond occupé | 81% | 96% |
Fond clair | 86% | 96% |
Une fois de plus, il est essentiel de trouver les bons réglages pour obtenir les meilleures performances du modèle Lumix.
Vous devrez désactiver la détection du sujet pour les mêmes raisons que celles expliquées précédemment, et éviter d’utiliser le mode de suivi, qui n’est pas fiable pour ce type d’action.
Le réglage qui a donné les meilleurs résultats pour moi est la zone de mise au point.
Elle n’est peut-être pas très grande, mais elle est nettement plus performante que les autres réglages.
En comparaison, l’A7 IV est plus facile à mettre en place.
Il y a moins de réglages à effectuer et le mode de suivi fonctionne exceptionnellement bien.
Voici une liste de ce que je crois être les meilleurs réglages pour chaque appareil, en ce qui concerne l’autofocus et les oiseaux en vol.
S5 II
Mode AF : Zone (le plus grand)
Détection des animaux : Désactivé
Réglage personnalisé de l’AF : +1, +1, 0
Priorité d’action pour l’AFC
Bouton arrière Focus : AF-ON Near Shift
Vitesse d’entraînement : H 7 fps
Obturateur : mécanique
Stabilisation : Désactivé
A7 IV
Domaine d’intervention : Suivi avec Expand Flexible Spot
Détection des sujets : Activée ou désactivée
Sensibilité de la piste AF : 5 (réactif)
Réglage de la priorité en AF-C : Mise au point
Vitesse d’entraînement : Hi+ 10 fps
Obturateur : mécanique
Stabilisation : Désactivé
Je ne peux m’empêcher de me demander si le S5 pourrait obtenir un score encore meilleur avec un objectif plus rapide.
J’ai utilisé le Sigma 150-600mm Sport, le nouveau spécialement conçu pour les appareils photo sans miroir, et j’ai trouvé que le moteur AF était un peu lent, en particulier lorsque l’appareil photo avait besoin d’ajuster rapidement la mise au point.
En fait, il y a eu quelques moments où j’ai dû abandonner la séquence parce qu’elle n’était pas assez rapide.
Ce comportement est le même que celui que j’avais observé avec la version à monture E il y a quelques années.
Même la mise à jour de l’objectif avec le dernier firmware n’a pas amélioré ses performances.
Actuellement, il n’y a pas beaucoup d’options en ce qui concerne les super téléobjectifs pour les appareils photo à monture L.
Il y a le Sigma 60-600mm, qui n’était malheureusement pas disponible lorsque j’ai loué l’appareil, et il y a aussi deux objectifs 100-400mm de Panasonic et Sigma (mais je voulais quelque chose avec plus de portée).
Je serais curieux de voir ce que le S5 mark II pourrait réaliser avec un téléobjectif haut de gamme, si une telle option devenait un jour disponible.
Vitesse d’entraînement
Avec l’obturateur mécanique, le S5 mark II peut photographier jusqu’à 9 images par seconde, ou pour être précis, 9,7 images par seconde selon mon test.
Cependant, si vous souhaitez un autofocus continu, le maximum disponible est de 7 images par seconde, et avec la priorité à la mise au point, il passe à 5 images par seconde.
Il est intéressant de noter que lors de mon test sur les oiseaux en vol, je n’ai pas trouvé de différence significative entre l’autofocus prédictif à 7 images/seconde et la priorité à la mise au point à 5 images/seconde.
Une différence notable est que le S5 II présente un décalage légèrement plus important dans le viseur lorsqu’il travaille en mode continu par rapport à l’A7 IV.
Ce n’est pas une différence significative, mais c’est quelque chose que j’ai observé pendant que j’utilisais les deux appareils.
Avec l’obturateur électronique, le S5 mark II peut fonctionner à une vitesse impressionnante de 30 images par seconde avec les fichiers RAW, et avec une capacité de mémoire tampon décente.
Les performances de l’autofocus restent solides, et bien que le taux de conservation ait légèrement baissé lors de mon test sur les oiseaux en vol, la possibilité de capturer plus d’images par seconde est évidemment un grand avantage.
Il convient de noter que le S5 est dépourvu de fonctions telles que le mode pré-burst, qui serait très utile avec une vitesse de prise de vue aussi élevée.*
S5 II – Entraînement / Score AF – Oiseaux en vol
30 fps | 71% | 21 / 30 |
7 fps | 83% | 5 / 7 |
En revanche, l’A7 IV peut enregistrer à 10 images par seconde avec l’AF continu et la priorité à la mise au point, sans amélioration supplémentaire des performances lors de l’utilisation de l’obturateur électronique.
Cependant, la vitesse de 10 images par seconde s’applique au format RAW compressé : si vous sélectionnez le format sans perte ou non compressé, la vitesse tombe à environ 6 images par seconde.
En ce qui concerne l’obturateur électronique, il existe les limitations habituelles telles que la distorsion lors d’un panoramique rapide.
Le S5 mark II semble avoir une lecture plus rapide du capteur, ce qui permet un meilleur contrôle de la distorsion par rapport au Sony.
Cependant, il est important de noter que la distorsion est toujours perceptible dans les photos d’action rapide.
Jetez un coup d’œil à ces autres exemples de cerfs-volants rouges, pris à 30 images par seconde : observez comment le mât à l’arrière-plan devient plus diagonal.
En ce qui concerne les performances de la mémoire tampon, le S5 peut assurer près de 7 secondes de prise de vue en continu à 30 images par seconde avec les formats RAW ou JPG, ce qui est assez impressionnant.
À 9,7 images par seconde, il maintient sa vitesse maximale pendant 22 secondes avec le format RAW avant de ralentir, tandis qu’avec le format JPG, il continue pendant plus de 30 secondes.
La mémoire tampon de l’A7 IV est impeccable lorsque l’on utilise une carte CFexpress, que l’on photographie en RAW ou en JPG.
Cependant, lorsqu’on utilise une carte SD, les performances avec les fichiers RAW sont plus limitées.
Un autre facteur à prendre en compte est que le Panasonic prend plus de temps pour vider complètement la mémoire tampon, alors que le Sony est beaucoup plus rapide lorsqu’il utilise une carte CFexpress.
Vidéo
Remarque : des tests comparatifs côte à côte pour la vidéo sont disponibles dans mon analyse vidéo à la fin de cet article.
Il s’agit de deux caméras très performantes en termes de vidéo.
Commençons par le S5 mark II, qui peut filmer en 6K jusqu’à 30p en mode open gate, en utilisant toute la surface du capteur au lieu de recadrer pour un rapport d’aspect 16:9.
Il offre également une résolution de 5,9K en 16:9 si vous préférez, et il existe également un mode anamorphique.
En outre, vous avez la possibilité de choisir entre le format 16:9 traditionnel et la version DCI au format 17:9 pour la plupart des formats.
En revanche, l’A7 IV ne va pas au-delà de la résolution 4K et est limité au format 16:9.
Lorsque l’on compare les capacités 4K, les deux appareils photo utilisent la pleine largeur du capteur jusqu’à 30p, mais passent au format APS-C pour les enregistrements 50p et 60p.
Lors de mon test de netteté avec le même objectif Sigma 35 mm Art, j’ai constaté que le S5 II avait l’avantage de capturer des séquences plus nettes et plus détaillées lors de l’enregistrement en 6K, ce qui n’est pas surprenant.
Cependant, en 4K, le Sony A7 IV semble légèrement plus net en mode plein format et en mode APS-C.
Peut-être que le Lumix ajoute un peu d’adoucissement aux séquences pour minimiser le moiré (je n’en ai pas trouvé).
Cela pourrait également être dû au nombre de pixels plus élevé du capteur de l’A7 IV.
Les deux appareils photo utilisent le suréchantillonnage, en exploitant tous les pixels disponibles, mais l’A7 IV travaille à partir d’une zone de 7K par rapport à la zone de 6K du S5 en mode plein cadre, par exemple.
Pour ceux qui s’intéressent à la Full HD, le S5 mark II offre une meilleure qualité avec moins d’aliasing que l’A7.
Il convient de noter que les deux appareils offrent des fréquences d’images plus élevées en Full HD, le Panasonic étant capable d’enregistrer à 180 images par seconde et le Sony à 120 images par seconde.
Tous deux peuvent enregistrer en interne en 10 bits 4:2:2.
Le S5 a également la possibilité d’émettre des images RAW 12 bits via le port HDMI, bien que cela nécessite une mise à niveau payante.
Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de tester cette fonction.
En termes de gamme dynamique, le S5 II offre le profil V-Log, tandis que l’A7 IV propose les profils S-Log2 et S-Log3, ce dernier offrant la plus grande latitude sur le Sony.
Les deux appareils sont au même niveau pour ce qui est de la conservation des détails dans les ombres et les hautes lumières.
La S5 II offre des profils vidéo supplémentaires conçus pour les cinéastes, notamment HLG, Flat, Cine-Like D et V (version 2), et Like709.
Vous pouvez également charger vos propres Look Up Tables (LUT) dans la caméra.
L’A7 IV propose les profils d’image, qui permettent une plus grande personnalisation de votre image.
Ces paramètres avancés offrent une gamme de modes de gamma et de couleurs, notamment HLG et Cinetone, pour n’en citer que quelques-uns.
En ce qui concerne les performances ISO, le S5 présente moins de bruit, en particulier entre 1600 et 3200 ISO.
Au-delà de cette plage, les modèles de bruit diffèrent légèrement.
Le Lumix produit un bruit plus petit et plus net, tandis que le Sony semble appliquer une réduction du bruit plus importante.
Au fur et à mesure que le niveau ISO augmente, le Sony commence à perdre en précision des couleurs, tandis que le S5 II conserve de meilleures couleurs et de meilleurs détails, bien qu’il produise plus de bruit.
Le Panasonic atteint une sensibilité maximale de 204 800 ISO, bien que la qualité à des niveaux aussi élevés ne soit pas excellente, c’est le moins que l’on puisse dire.
Lors de mon test, j’ai enregistré les séquences avec la réduction du bruit de la Panasonic réglée sur 0.
Malheureusement, il n’est pas possible de modifier ce réglage sur la Sony, mais sur la S5 II, vous pouvez l’ajuster de -5 à +5.
Même en augmentant l’effet, la netteté et les détails restent acceptables, ce qui rend le réglage de la réduction du bruit tout à fait utilisable.
Une autre caractéristique remarquable du Lumix est sa double capacité ISO native.
Les valeurs de base varient en fonction du profil sélectionné.
Par exemple, en utilisant V-Log, la sensibilité de 4000 ISO présente moins de bruit que celle de 3200 ISO.
Bien que la différence ne soit pas spectaculaire, il peut être utile de le savoir lorsque l’on enregistre autour de ces paramètres ISO.
Une considération similaire s’applique à l’A7 IV et au S-Log3.
Dans ce cas, la norme ISO 3200 est plus performante que la norme ISO 2500.
Le roulement d’obturateur est un autre facteur à prendre en compte et, une fois de plus, le S5 mark II s’en sort légèrement mieux, en particulier en mode plein format.
En mode APS-C, les performances des deux appareils sont plus similaires.
Le roulement d’obturateur est un autre facteur à prendre en compte et, une fois de plus, le S5 mark II s’en sort légèrement mieux, en particulier en mode plein format.
En mode APS-C, les performances des deux appareils sont plus similaires.