Sony A7 IV : revue et test

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NOTRE AVIS

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Le Sony A7 IV constitue une solide mise à niveau du A7 III. En fait, c’est l’un de ces rares appareils photo qui font un saut suffisamment important pour justifier une mise à niveau d’une génération à l’autre. Toutes nos demandes pour l’A7 IV ont été satisfaites, à l’exception de la 4K 60p qui a subi un recadrage. Sa maniabilité et sa polyvalence sont nettement améliorées, tandis que le système autofocus est l’un des meilleurs à ce niveau.

Le prix de l’A7 IV n’est peut-être pas aussi élevé que celui de l’A7 III, mais les choses évoluent et Sony offre un excellent rapport qualité/prix pour l’A7 IV.

C’est un excellent appareil polyvalent qui n’a rien d’un appareil d’entrée de gamme. Et même s’il ne dispose pas des mêmes fonctions vidéo que le Sony A7S III, il reste très performant et est nettement plus abordable. Nous espérons simplement que le prix des cartes CFexpress de type A baissera au cours des prochains mois.

POUR

Bonne combinaison de vitesse et de résolution
Écran tactile à angle variable
Excellent système AF

CONTRE

Une carte CFexpress de type A est nécessaire pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Les options vidéo pourraient être plus claires
Recadrage en Super 35 pour la vidéo 4K à 60p

Qu’est-ce que le Sony A7 IV ?

Le Sony A7IV est le remplaçant du Sony A7III qui, lors de son lancement en février 2018, était l’appareil photo plein format d’entrée de gamme de la société. À l’époque, Sony a présenté l’A7III comme l’appareil photo sans miroir plein format polyvalent conçu pour séduire les photographes passionnés.

Aujourd’hui, le Sony A7C est le modèle d’entrée de gamme de la gamme d’appareils photo sans miroir plein format de Sony, tandis que le A7IV se situe au-dessus. Il est à nouveau destiné aux photographes passionnés, mais il possède également des caractéristiques qui pourraient le faire entrer dans les mains des professionnels. Le Sony A7R IV de 61 Mp se situe au-dessus, tandis que le A1 se trouve au sommet de l’arbre et que le Sony A7 S III de 12 Mp est le modèle axé sur la vidéo.

SPÉCIFICATION

Type de caméra : Plein format sans miroir
Annoncé : 21 octobre 2021
Capteur : Capteur CMOS BSI Exmor R 33Mp plein format (35,9 x 24,0mm)
Monture d’objectif : FE
Plage de sensibilité : Images fixes : 100-51 200 ISO (extensible de 50 à 204 800 ISO), Vidéo : ISO 100-51 200 (extensible à ISO 100-102 400)
Format des images fixes : Jpeg, HEIF, raw (Sony ARW 4.0)
Format vidéo et compression : XAVC S : MPEG-4 AVC/H.264, XAVC HS : MPEG-H HEVC/H.265
Vidéo 4K (XAVC HS) : 3840 x 2160 (4:2:0, 10bit, NTSC) : 60p (150 Mbps / 75 Mbps / 45 Mbps), 24p (100 Mbps / 50 Mbps / 30 Mbps), 3840 x 2160 (4:2:0, 10bit, PAL) : 50p (150 Mbps / 75 Mbps / 45 Mbps), 3840 x 2160 (4:2:2, 10bit, NTSC) : 60p (200 Mbps / 100 Mbps), 24p (100 Mbps / 50 Mbps), 3840 x 2160 (4:2:2, 10bit, PAL) : 50p (200 Mbps / 100 Mbps)
Vidéo 4K (XAVC S) : 3840 x 2160 (4:2:0, 8bit, NTSC) : 60p (150 Mbps), 30p (100 Mbps / 60 Mbps), 24p (100 Mbps / 60 Mbps), 3840 x 2160 (4:2:0, 8bit, PAL) : 50p (150 Mbps)5, 25p (100 Mbps / 60 Mbps), 3840 x 2160 (4:2:2, 10bit, NTSC) : 60p (200 Mbps)56, 30p (140 Mbps), 24p (100 Mbps), 3840 x 2160 (4:2:2, 10bit, PAL) : 50p (200 Mbps)5, 25p (140 Mbps)
Vidéo 4K (XAVC S-I) : 3840 x 2160 (4:2:2, 10bit, NTSC) : 60p (600 Mbps)56, 30p (300 Mbps)6, 24p (240 Mbps), 3840 x 2160 (4:2:2, 10bit, PAL) : 50p (500 Mbps)5, 25p (250 Mbps)
Fonctions vidéo : Affichage du niveau audio, Niveau d’enregistrement audio, Sélecteur PAL/NTSC, Enregistrement proxy (1280 x 720 (Environ 6 Mbps), 1920 x 1080 (Environ 9 Mbps), 1920 x 1080 (Environ 16 Mbps)), TC/UB, Obturateur lent automatique, Gamma Disp. Assist
Système autofocus : AF hybride avec 759 points de détection de phase et 425 points de détection de contraste, Images fixes : Humain (sélection de l’œil droit/gauche) / Animal (sélection de l’œil droit/gauche) / Oiseau, Vidéo : Humain (sélection de l’œil droit/gauche), sensibilité jusqu’à -4EV
Taux de prise de vue continu maximum : 10fps
Viseur : Viseur de 0,5 pouce à 3 686 400 points avec couverture de 100 % et grossissement jusqu’à 0,78x.
Écran : Ecran vari-angletouch 3 pouces 1 036 800 points
Stabilisation de l’image : 5 axes donnant une compensation jusqu’à 5,5EV
Stockage : Double : 1 : SD/SDHC/SDXC (UHS-I/II) et emplacement CFexpress Type A, 2 : SD/SDHC/SDXC (UHS-I/II)
Batterie : Batterie Li-ion rechargeable NP-FZ100 donnant 610 images à l’écran
Dimensions (LxHxP) : 131.3 x 96.4 x 79.8mm / 5 1/4 x 3 7/8 x 3 1/4 pouces
Poids (batterie et carte mémoire comprises) : 658g / 1 lb 7.3 oz

Caractéristiques

Comme tous les appareils photo sans miroir récents de Sony, le Sony A7IV dispose d’une énorme liste de fonctionnalités, dont beaucoup constituent une avancée par rapport à ce qui est offert par le A7III. La plus évidente d’entre elles est le passage d’un capteur 24Mp à un capteur CMOS Exmoor R rétro-éclairé de 33Mp. Il est utile de mentionner à ce stade que, contrairement au capteur du Sony A1, celui de l’A7IV n’a pas une construction empilée.

Comme l’A7IV représente une augmentation de 37,5 % du nombre de pixels par rapport à l’A7 III, il n’est pas surprenant que Sony ait associé le capteur à un processeur amélioré. Dans ce cas, il s’agit du même moteur de traitement Bionz XR que celui utilisé dans les Sony A7S III et A1.

Malgré l’augmentation du nombre de pixels, la puissance de traitement accrue permet à l’A7 IV de disposer d’une plage de sensibilité native de 100 à 51 200 ISO pour les photos, les paramètres d’extension portant la plage à 50-204 800 ISO. Sony affirme également que le bruit est mieux contrôlé par le nouvel appareil.

Pour les vidéos, la plage de sensibilité standard est de 100 à 51 200 ISO, avec une plage étendue de 100 à 102 400 ISO.

En outre, la vitesse maximale de prise de vue en continu de l’A7IV est de 10 images par seconde (en mode continu Hi+), comme celle de l’A7III, lors de la prise de vue d’images brutes compressées. Selon Sony, lors de la prise de vue de fichiers bruts sans perte ou non compressés, la vitesse de prise de vue » peut être plus lente « . Toutefois, l’A7IV peut prendre jusqu’à 828 photos en continu lors de la prise de vue de fichiers bruts non compressés et de Jpegs simultanément lorsqu’une carte CFexpress est utilisée. Si vous sélectionnez tout autre type de fichier, la profondeur de buste est illimitée.

Lorsque j’ai pris des photos avec une carte SDXC V90 de 300 Mo/s en place, j’ai pu prendre des photos à 10 images par seconde pour 197 Jpegs extra-fines. Le passage simultané aux fichiers bruts non compressés et aux Jpegs extra-fins a fait chuter le taux à environ 6,5 images par seconde pour 32 images, tandis que l’enregistrement de fichiers bruts compressés sans perte a permis d’atteindre un taux d’environ 6,7 images par seconde pour 54 images.

Bien que l’A7IV n’ait pas le même capteur que le Sony A1, il possède le même système autofocus (AF) et compte 759 points AF à détection de phase. Il est également possible de paramétrer l’Eye AF pour détecter les yeux des humains, des animaux ou des oiseaux, avec un suivi en temps réel. De plus, l’Eye AF (pour les trois types de sujets) et le suivi en temps réel fonctionnent aussi bien en mode photo qu’en mode vidéo.

Sony a également introduit trois nouvelles fonctions pour résoudre les problèmes de mise au point : AF Assist, Focus Map et Breathing Compensation. L’assistance AF vous permet d’utiliser la bague de mise au point manuelle de l’objectif pour déplacer la mise au point avant de la relâcher pour revenir à l’utilisation du système AF et au suivi du sujet.

La carte de mise au point est comme une version plus avancée du Focus Peaking, car elle superpose l’image en couleur en fonction de la mise au point. Le point de mise au point est clair tandis que la zone située devant le point de mise au point est rouge et la zone derrière est bleue. La taille de la zone claire varie en fonction de l’ouverture sélectionnée, ce qui aide le photographe à visualiser la profondeur de champ.

Enfin, la compensation du souffle utilise les données des objectifs compatibles (il en existe actuellement une quinzaine) pour appliquer un léger recadrage afin que le cadrage de l’image ne change pas en fonction de la distance de mise au point. Cela pourrait être utile aux photographes qui cherchent à faire la mise au point en pile ainsi qu’aux vidéastes.

Si vous êtes prêt à filmer en mode Super 35 mm (c’est-à-dire avec un recadrage APS-C), l’A7IV est capable de filmer des vidéos 4K à 60p. Si vous souhaitez utiliser toute la surface du capteur, la fréquence d’images pour la vidéo 4K tombe à 30p, mais elle peut être réalisée avec un suréchantillonnage 7K.

L’échantillonnage couleur 4:2:2 avec une profondeur de 10 bits, l’encodage intra-image XAVC S-I pour des flux de travail de montage plus efficaces et XAVC HS pour une meilleure efficacité de compression sont également disponibles.

Selon Sony, grâce à la conception de l’A7IV qui dissipe la chaleur, il est possible d’enregistrer des vidéos 4K 60p 10-bit 4:2:2 en continu pendant plus d’une heure.

Le système de stabilisation d’image à 5 axes, qui est censé offrir une compensation de la vitesse d’obturation de 5,5EV, dispose également d’un » mode actif » conçu pour être utilisé lors de la prise de vue vidéo et qui recadre légèrement l’image.

Les vidéastes qui souhaitent peaufiner l’aspect de leurs films dans l’appareil peuvent utiliser les préréglages Creative Look de l’A7IV ou le mode S-Cinetone, tandis que ceux qui souhaitent étalonner leur vidéo en post-capture peuvent utiliser S-Log 2 ou S-Log3 pour maximiser la plage dynamique du métrage, mais il n’y a pas d’option d’enregistrement brut.

Comme l’A7 III, l’A7 IV dispose de deux emplacements pour cartes, mais l’un peut accepter les cartes CFexpress de type A ou les cartes SD/SDHC/SDXC UHS-II, tandis que l’autre est destiné aux cartes SD/SDHC/SDXC UHS-II.

L’autonomie de la batterie est l’un des domaines où l’A7IV semble faire un pas en arrière par rapport à l’A7 III. Il utilise la même batterie FZ1000 mais, dans les tests CIPA, son autonomie chute de 710 à 610 photos lorsque l’écran est utilisé. Les tests CIPA ont tendance à sous-estimer l’autonomie de la batterie dans le monde réel.

Construction et manipulation

À quelques différences près, le Sony A7IV est presque identique au A7III. Cependant, il possède la poignée plus profonde que l’on retrouve sur les A7R IV, A7 III et A1. Cette poignée offre suffisamment de place pour tous les doigts, à l’exception de l’auriculaire, lorsque l’index est posé sur le bouton de l’obturateur, mais les personnes ayant de grandes mains pourraient souhaiter une poignée à batterie pour une meilleure prise en main.

Comme nous l’espérions, Sony a doté l’A7IV d’un écran à angle variable qui peut être retourné vers l’avant ou incliné pour faciliter la composition de photos à basse ou haute résolution, en orientation paysage ou portrait. Nous sommes ravis de constater que le port micro de l’A7IV se trouve au-dessus de l’écran, sur le côté de l’appareil, de sorte que l’écran devrait pouvoir bouger librement lorsqu’un micro externe est branché.

Par ailleurs, comme prévu, Sony a doté l’A7 IV du système de menus révisé qui a été présenté pour la première fois sur l’A7S III, puis sur l’A1. Il est ainsi plus facile de trouver les fonctions souhaitées, mais il peut toujours être frustrant d’essayer de déterminer quelles combinaisons de fonctions vidéo peuvent être utilisées ensemble. Une forme de grille ou de menu hiérarchique vous permettant de sélectionner l’aspect clé que vous souhaitez, puis de modifier d’autres paramètres pour l’activer, vous faciliterait la vie.

Comme sur les Sony A7S III et A1, l’écran de 3 pouces à 1 036 800 pixels de l’A7 IV est tactile et il est possible de naviguer dans les menus et de sélectionner les paramètres d’une simple pression.

L’écran est associé à un viseur amélioré de 0,5 pouce de 3 686 400 points qui affiche un champ de vision de 100 % et dont le taux de rafraîchissement peut atteindre 120 images par seconde.

Sony a apporté quelques modifications à la disposition des commandes de l’A7IV par rapport à l’A7III. Par exemple, le nouvel appareil dispose d’un commutateur sous la molette du mode d’exposition permettant de basculer entre les modes photo, vidéo et S&Q (mode lent et rapide). Il est ainsi plus facile de passer d’un mode d’exposition à l’autre lorsque vous filmez une vidéo, car vous n’avez pas besoin de plonger dans le menu.

Ce commutateur est un peu difficile à utiliser au début, car il y a un bouton tourné vers l’avant sur lequel il faut appuyer avant de pouvoir déplacer le commutateur. Cependant, après avoir basculé entre les trois modes plusieurs fois, j’ai compris le principe.

Le bouton d’enregistrement, qui se trouve à l’arrière de l’A7III, a également été déplacé sur le dessus de l’appareil, ce qui le rend un peu plus facile à localiser.

Autre changement à noter, la molette qui permettait de régler la correction d’exposition sur l’A7III n’est pas marquée sur l’A7IV car elle est personnalisable, mais par défaut elle règle la correction d’exposition. Elle dispose également d’un bouton de verrouillage que vous pouvez choisir d’utiliser ou non.

Performance

Ma première impression de l’A7IV est que l’Eye AF est plus réactif que celui de l’A7 III. Il repère les yeux plus rapidement et les suit un peu mieux. J’ai également eu l’occasion d’essayer l’Eye AF animalier avec un chat peu coopératif et là encore, il a été rapide et précis.

Qualité d’image du Sony A7 IV

Actuellement, le seul moyen de traiter les fichiers bruts du Sony A7 IV est d’utiliser le logiciel Imaging Edge Desktop de Sony et je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse de la meilleure option pour traiter les fichiers bruts à haute sensibilité ISO. On peut voir de bons détails dans les images à 12 800 ISO, par exemple, mais les images à 25 600 ISO ont un aspect plutôt pictural. Pour l’instant, je m’en tiendrais à 12 800 ISO ou moins, mais il se peut que je revienne sur ma décision lorsque d’autres logiciels seront mis à jour. Il sera intéressant de voir ce que l’on peut obtenir avec le logiciel de réduction du bruit PureRAW de DxO.

À l’autre extrémité de l’échelle de sensibilité (ISO), les niveaux de détail sont très bons, mais vous pouvez vous attendre à voir le bruit ou l’impact de sa suppression se faire sentir aux alentours de 800 ISO si vous observez les pixels.

Exposition et couleur

Sony n’a pas la meilleure réputation en matière de rendu des couleurs, mais il l’a améliorée au fil du temps et propose un large éventail de couleurs pour les photos et les vidéos. Cependant, les fichiers bruts restent la meilleure option pour s’assurer que les photos sont exactement comme vous le souhaitez.

Le paramètre de la balance des blancs automatique (AWB) a tendance à donner un aspect trop neutre aux scènes, surtout lorsqu’il y a de grandes zones monochromes dans le cadre. Par exemple, lorsque vous photographiez un cerf entouré d’herbe et de fougères, il a l’air d’une couleur rousse, mais lorsqu’il se rapproche de l’appareil photo et que le cadrage est plus serré, sa fourrure est moins saturée et plus grise. Les scènes peuvent également paraître très ternes en l’absence de soleil.

Toutefois, si vous devez constamment modifier la balance des blancs parce que le soleil apparaît et disparaît continuellement derrière les nuages, vous vous retrouvez avec des images dont la teinte varie.

En ce qui concerne l’exposition, le système de mesure à 1200 zones de l’A7 IV est très performant dans son réglage multisegment. Il gère facilement les scènes que l’on pourrait croire difficiles et ne nécessite pas l’application d’une compensation d’exposition dans des situations inattendues. C’est un appareil très performant.

Bien sûr, il est soutenu par le viseur et l’écran qui font un excellent travail de prévisualisation de la scène. Naturellement, les conditions de lumière ambiante jouent un rôle dans la façon dont l’image apparaît à l’écran, il est donc préférable de faire davantage confiance au viseur, mais on peut généralement compter sur les deux pour représenter avec précision l’image ou la vidéo capturée. Par conséquent, il y a peu d’occasions où vous devez renoncer au mode de mesure multisegment de l’appareil photo.

Performances de l’autofocus

Après avoir photographié des personnes se déplaçant relativement lentement et des portraits lors de la conférence de presse, j’ai voulu voir comment le Sony A7 IV gérait des sujets se déplaçant plus rapidement, et je l’ai donc emmené à un match de football local. Au départ, j’ai réglé la zone de mise au point sur Large, ce qui lui permet de sélectionner le sujet, avec la priorité visage/œil dans l’AF activée et le sujet visage/œil réglé sur Humain.

Si un seul joueur se trouvait dans le cadre, l’A7 IV faisait un excellent travail de mise au point sur lui, mais lorsque des joueurs passaient entre ma cible et l’appareil photo, ou s’ils étaient plus proches de l’appareil, le système de mise au point avait tendance à être distrait – vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous. Pour réduire la zone cible, je suis passé à l’AF de zone, mais cela s’est également avéré un peu trop large et il y avait trop de distractions dans la zone. De plus, la plupart des yeux et des visages étaient trop petits dans le cadre ou se déplaçaient trop rapidement pour que la caméra puisse les détecter. La solution a été de basculer la zone AF en mode Suivi.

En mode AF de suivi, vous pouvez sélectionner l’un des autres modes de zone AF comme point de départ et l’appareil photo recherche le sujet dans cette zone, en affichant une boîte verte avec une ligne verte de chaque côté lorsqu’il a décidé de ce qu’il est. Quelle que soit la zone sur laquelle il se fixe, l’appareil fait un excellent travail, mais s’il s’agit d’une scène très animée lorsque le mode Large ou Zone est sélectionné, l’appareil peut ne pas faire la mise au point sur votre cible dès le départ.

Pour le football, j’ai trouvé que Tracking : Spot L(arge) fonctionne très bien. Cela m’a permis de déplacer rapidement la zone de mise au point à l’aide du joystick situé au dos de l’appareil, puis d’appuyer à mi-course sur le déclencheur pour que le sujet soit mis au point et que l’A7 IV commence à le suivre.

Le suivi : Spot L(arge) s’est également avéré être la meilleure option lorsque j’ai photographié du rugby et qu’avec toutes les courses diagonales et les croisements de joueurs, il a été utile de réduire la sensibilité de l’AF Subject Shift du réglage par défaut de 3 à 2, afin qu’il soit programmé pour être plus verrouillé sur le sujet sélectionné.

Si l’AF oculaire n’est pas particulièrement utile pour les sports rapides où les gens se tournent et se retournent constamment, c’est un bonus pour la photographie de portrait. Il est également utile pour la photographie animalière, car il est capable de reconnaître l’œil d’un animal aussi bien de côté que de face. Cependant, il n’est pas aussi rapide pour repérer un œil, ni aussi précis que le Canon EOS R6.

Avec les animaux, j’ai trouvé que Tracking : Zone et Tracking : Spot L(arge) ont bien fonctionné, l’option Spot étant meilleure lorsque l’appareil photo avait du mal à repérer leurs yeux car elle me permettait de les cibler un peu plus précisément que l’option Zone. Cependant, il y a eu des moments où j’ai souhaité qu’il y ait une taille de zone entre la Zone et le Grand Spot.

Stabilisation d’image du Sony A7 IV (IBIS)

Sony revendique un facteur de compensation de la vitesse d’obturation de 5,5 EV pour l’A7 IV. En prenant des photos avec l’objectif Sony FE 24-70mm f/2.8GM monté et à l’extrémité 70mm, j’ai pu obtenir environ 20% de mes images complètement nettes à 100% sur un écran d’ordinateur en utilisant une vitesse d’obturation de 1 seconde. Cela représente un facteur de compensation d’environ 6EV. En passant à une vitesse d’obturation de 1/2 seconde, mon taux de réussite est passé à environ 40 %, tandis qu’à 1/4 de seconde, il était d’environ 60-70 %.

Performance vidéo

Bien qu’il ne propose pas d’enregistrement brut, l’A7 IV dispose d’un large éventail d’options pour la vidéo, probablement plus que suffisant pour tous ceux qui ne filment pas fréquemment. En appuyant sur le bouton de suppression lorsque les options Format de fichier vidéo et Paramètres vidéo sont visibles dans le menu, on obtient quelques informations sur chacun des paramètres, mais dans certains cas, on se contente de répéter les informations sur le paramètre plutôt que de les expliquer. Les vidéastes inexpérimentés apprécieraient sans doute un peu plus de conseils.

La bonne nouvelle, cependant, est que le Sony A7 IV est capable de produire d’excellents résultats. Les paramètres de couleur et d’exposition sélectionnés étant guidés par la vue dans le viseur et/ou sur l’écran, et la vitesse d’obturation tenant compte de la cadence d’images, le système autofocus est le deuxième élément qui a le plus d’impact sur la qualité des résultats. Et ici, cela dépend vraiment de ce que vous photographiez. Avec un sujet lent et stable, vous pourrez probablement utiliser les fonctions AF avancées dans leur configuration par défaut et vous en tenir à l’AF zone large ou zone AF avec la priorité visage/œil en AF activée et le sujet visage/œil réglé sur le sujet approprié (humain, animal ou oiseau). Cependant, avec des sujets qui se déplacent plus rapidement et qui sont entourés de beaucoup de distractions, cela vaut la peine d’ajuster les réglages. Le système de suivi tactile fonctionne très bien et, avec la sensibilité de déplacement du sujet AF déplacée vers Verrouillé, il fait un excellent travail pour rester sur le sujet.

Avec le SteadyShot actif activé, l’enregistrement à main levée est assez bon avec l’A7 IV si vous êtes debout. Il y a toujours un peu de tremblement, donc cela ne remplace pas un trépied vidéo, mais c’est regardable. Si vous marchez avec l’appareil photo, vous avez besoin d’un cardan pour obtenir des images décentes. Bien que vous puissiez forcer la question, le rolling shutter n’est pas un problème majeur lorsque vous tournez des vidéos 4K.

Verdict

Sony a apporté toutes les améliorations que nous espérions voir l’A7 IV apporter à l’A7 III. Il est clairement capable de faire la mise au point rapidement et de fournir des images nettes avec un niveau de détail élevé. Dans les réglages par défaut, les couleurs et l’exposition sont également bonnes, avec un recours occasionnel à la correction d’exposition.

Bien que certains auraient souhaité une fréquence d’images maximale supérieure à 10 images par seconde, la plus grande profondeur de rafale est sans doute plus utile, surtout lorsqu’elle est associée au système AF plus avancé. Cependant, pour obtenir cette profondeur de rafale et cette cadence de prise de vue de manière constante, vous devez investir dans une carte CFexpress de type A et un lecteur de carte, qui ne sont pas bon marché.

La seule vraie déception est que la vidéo 4K à 60p fonctionne avec un recadrage Super 35 plutôt qu’en plein format.