Canon EOS R7 vs R8 – 10 principales différences et une comparaison complète

Le Canon R8 est un appareil photo plein format d’entrée de gamme.
Il reprend beaucoup de choses du R6 mark II, plus cher, mais dans un boîtier plus petit, conçu pour les amateurs et les passionnés.

Son prix compétitif le rapproche de l’EOS R7, l’un des modèles sans miroir les plus populaires de Canon à l’heure actuelle.
Les deux produits diffèrent à bien des égards.

Dans cet article comparatif, je vous guiderai à travers les 10 choses les plus importantes que vous devez savoir avant de décider lequel acheter.
Note : cet article a été mis à jour pour devenir une comparaison complète avec des tests en conditions réelles et des exemples d’images.

Déclaration d’éthique : cet article est basé sur mon expérience personnelle avec les R7 et R8.
Il ne nous a pas été demandé d’écrire quoi que ce soit sur ce produit et nous n’avons reçu aucune compensation d’aucune sorte.

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Caractéristiques principales

R7

• Capteur : CMOS 32,5MP au format APS-C
• Système d’objectif : Monture RF
• Résistant aux intempéries : Oui
• Stabilisation interne : Oui (5 axes)
• Autofocus : Dual Pixel CMOS AF II avec 5 915 points
• Prise de vue en continu : 15 images par seconde, ou 30 images par seconde avec l’obturateur électronique
• Sensibilité ISO : 100 – 32000 ISO (poussée jusqu’à 51200)
• Vitesses d’obturation : 1/8000s à 30s, Bulb
• Viseur : OLED de 0,39 pouce avec 2 360 000 points, point de visée de 22 mm, grossissement de 0,72x
• Moniteur arrière : Multi-angle 3.0″ LCD (1.62M dots) avec sensibilité tactile
• Enregistrement vidéo : 4K jusqu’à 60 images par seconde et 340 Mbps, Full HD jusqu’à 120 images par seconde, C-Log3 10 bits et HDR PQ
• Flash intégré : Non
• Caractéristiques supplémentaires : WiFi, Bluetooth, Bracketing, Focus Stacking, Tethering, Time-lapse, Double emplacement SD
• Dimensions : 132,0 x 90,4 x 91,7 mm
• Poids : 612 g (batterie et carte mémoire incluses)
• Version du micrologiciel : 1.3.1
• Libération : 2022

R8

• Capteur: 24,2 Mpx au format 35 mm CMOS
• Système d’objectif: Monture RF
• Résistant aux intempéries: Oui
• Stabilisation interne: Non
• Autofocus: CMOS Dual Pixel AF II, détection de sujet
• Prise de vue en continu: 6 images par seconde (mécanique), 40 images par seconde (électronique)
• Sensibilité ISO: 100 – 102400 ISO (tirer 50, pousser jusqu’à 204800)
• Vitesses d’obturation: 1/8000s à 30s, Bulb, 1/16 000s avec e-shutter
• Viseur: OLED de 0,39 pouce avec 2,36 millions de points, point de visée de 22 mm, grossissement de 0,70x
• Moniteur arrière: Multi-angle 3.0″ LCD (1.62M dots) avec sensibilité tactile
• Enregistrement vidéo: 4K jusqu’à 60p et 340Mbps, Full HD jusqu’à 180p, C-Log3 10 bits et HDR PQ
• Flash intégré: Non
• Caractéristiques supplémentaires: WiFi, Bluetooth, empilage de la mise au point, mode rafale RAW, Tethering, Time-lapse
• Dimensions: 132,5 × 86,1 × 70,0 mm
• Poids: 461 g (batterie et carte mémoire incluses)
• Version du micrologiciel: 1.0
• Libération: 2023

Les 10 principales différences en bref

Capteur :

Le R7 offre une meilleure résolution, mais le capteur plus grand du R8 offre une plus grande plage dynamique et moins de bruit à ISO élevé.

Vidéo :

La netteté et la plage dynamique sont très similaires, mais le R8 offre une meilleure qualité en 4K 50/60p grâce au suréchantillonnage, alors que le R7 utilise le saut de ligne.
L’appareil plein format présente également moins de rolling shutter et de bruit à ISO élevé.
En revanche, le modèle APS-C excelle dans la gestion de la chaleur interne.

Stabilisation :

Le R8 ne dispose pas d’un système de stabilisation intégré, ce qui l’oblige à s’appuyer sur des objectifs dotés d’une stabilisation optique.
Cela donne au R7 et à son mécanisme IBIS un avantage dans les scénarios impliquant des vitesses d’obturation lentes, ou lorsque l’on marche pendant les séquences vidéo.
De manière surprenante, le R8 associé à un objectif à stabilisation optique est plus performant lors de l’enregistrement de prises de vue statiques.

Mode d’obturation :

La R8 n’est pas équipée d’un obturateur mécanique complet, mais utilise uniquement l’EFCS (Electronic-First Curtain Shutter), qui peut présenter des limites dans des conditions et des réglages spécifiques.

Vitesse de prise de vue en continu :

avec l’obturateur électronique, le R7 fonctionne jusqu’à 30 images par seconde, tandis que le R8 atteint 40 images par seconde.
L’appareil plein format présente moins d’effet d’obturation mobile, un point faible du R7.
Les performances de la mémoire tampon sont plus ou moins comparables.

Autofocus :

Le R8 utilise un logiciel plus avancé, ce qui permet une meilleure détection des personnes, des animaux et des véhicules.
Il offre également une plus grande régularité dans le taux de conservation et la précision de la mise au point, en particulier dans des conditions de faible luminosité et lors de la capture d’oiseaux en vol.

Conception :

Le R7 est doté d’une poignée plus large, d’un joystick AF et de boutons supplémentaires.
Le viseur et l’écran LCD restent inchangés.

Autonomie de la batterie :

Le R7 est doté d’une batterie plus grande et peut durer beaucoup plus longtemps, en particulier en mode vidéo.

Cartes SD :

Seul le R7 est équipé de deux emplacements pour cartes.

Prix et objectifs :

Le prix est relativement proche aux États-Unis, mais le R8 est plus cher en Europe.
Actuellement, il n’existe que trois objectifs RF natifs conçus pour les appareils photo APS-C.
Les utilisateurs du R7 doivent compter sur les objectifs EOS R plein format ou adapter les objectifs DSLR de Canon.
La prise en charge des marques tierces reste incertaine à l’heure actuelle.

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Capteur

Commençons par le cœur de chaque modèle : le capteur d’image !
Le R8 est doté d’un capteur plein cadre de 24,2 Mpx, tandis que le R7 intègre un capteur APS-C plus petit, mais avec une résolution plus élevée : 32,5 MPX.

Ils disposent tous deux d’un filtre passe-bas et du même processeur d’image Digic X.
Notre premier test porte sur la netteté, en utilisant le même objectif pour les deux appareils.

Le R7 produit des détails plus définis et plus fluides, bien que la différence ne soit pas aussi importante que prévu, compte tenu de l’écart entre les mégapixels.
Il est possible que le filtre passe-bas du R7 soit plus puissant que celui du R8.

Nous commençons par une exposition équilibrée, où les deux caméras conservent un très bon niveau de détail dans les ombres et les hautes lumières.
Cependant, le fichier RAW du R8 est plus net dans les zones sombres de l’image, alors que le R7 présente déjà un peu de bruit.

Avec une récupération d’exposition plus extrême dans les ombres, les limites du capteur du R7 deviennent plus apparentes : le bruit augmente et une subtile dominante de couleur émerge par rapport au R8.

En termes de récupération des hautes lumières, les deux appareils photo présentent des capacités similaires.
La plage ISO est différente, comme le montre le tableau ci-dessous :

Comme prévu, le R7 présente un bruit supplémentaire à mesure que vous augmentez les niveaux ISO, la distinction devenant plus évidente à partir de 3 200 ISO.
Le R7 reste utilisable à 12 800 ISO, tandis que le R8 conserve une qualité acceptable jusqu’à 51 200 ISO.

Si l’on passe aux images JPG directement sorties de l’appareil et aux tons chair, on constate qu’avec le style standard, le R7 a plus de jaune, tandis que le R8 penche plus vers les rouges.
En passant au style Portrait, la R7 donne un résultat bien équilibré à mon avis, tandis que la R8 montre de subtiles touches de magenta.

Avec le style Neutre, la R8 trouve cette fois un meilleur équilibre, alors que la R7 a tendance à virer au jaune.
En outre, les deux appareils photo peuvent enregistrer des photos HEIF 10 bits et comprennent le mode Dual Pixel RAW qui vous permet d’effectuer des micro-ajustements de la zone de mise au point et du bokeh en post-production, à l’aide du logiciel Canon Photo Professional.

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Vidéo

Les deux caméras peuvent enregistrer en 4K jusqu’à 60p, mais pas avec le même traitement d’image.
La R8 suréchantillonne à partir de 6K (ce qui signifie qu’elle utilise chaque pixel disponible) pour offrir la meilleure qualité possible, quelle que soit la fréquence d’images sélectionnée.

Le R7 applique la même méthode jusqu’à 30p, en suréchantillonnant à partir d’une zone de 7K.
En revanche, si vous voulez du 50p ou du 60p, il utilise le saut de ligne, ce qui diminue la qualité du film.

Lors de mon test 4K 25p, les deux caméras ont fourni d’excellents détails.
La R7 semble légèrement plus nette, bien que la différence ne soit pas très significative.

Lors du passage au 4K 50p, les images de la R8 sont de meilleure qualité grâce à l’utilisation continue du suréchantillonnage.
En revanche, le R7, qui utilise le saut de ligne, introduit davantage de crénelage, ce qui se traduit par des détails moins fluides et moins raffinés.

Une autre option consiste à utiliser le mode de recadrage 4K pour enregistrer à 60p sur la R7, mais cela se traduit par un recadrage important du capteur de 1,8x, ce qui modifie considérablement l’angle de vue de votre objectif.

En Full HD, le mode High Frame Rate du R8 permet d’enregistrer jusqu’à 180p, alors que le R7 s’arrête à 120p.
Les deux caméras partagent une série de paramètres avancés, notamment la possibilité d’enregistrer en interne en 10 bits 4:2:2 en sélectionnant les profils Canon Log3 ou HDR PQ.
Le débit binaire maximal est de 340 Mbps.

Ils offrent une sortie 10 bits 4:2:2 via le port HDMI, bien qu’il n’y ait pas d’option RAW disponible.
De manière surprenante, le R7 obtient de très bons résultats en termes de gamme dynamique.

Avec le profil C.Log3, il tient tête au R8, en préservant des niveaux très similaires de détails dans les ombres et les hautes lumières.

En mode vidéo, la plage ISO est différente de celle du mode photo, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Sans surprise, le R7 présente plus de bruit, qui devient visible à partir de 1 600 ISO et s’accentue à 3 200 ISO.
Le R8 reste très bon même à 12 800 ISO, voire 25 600 ISO pour les situations difficiles, alors que la qualité du R7 se détériore vraiment à ces niveaux.

Le R8 peut aller jusqu’à 102 400 ISO, mais la quantité de bruit est alors trop envahissante.

Le Rolling Shutter est moins prononcé sur la R8, tout comme ses performances en mode photo.
La distinction devient plus évidente avec les mouvements rapides.

Vous pouvez réduire la distorsion sur les deux caméras en travaillant à 50 ou 60p.
Aucune des deux caméras n’a de limite d’enregistrement en 4K jusqu’à 30p.

La R7 a continué à enregistrer pendant 2 heures et 20 minutes lors de mon test (température ambiante de 21˚C).
Il n’y a pas non plus de limite en 4K 60p, mais la caméra s’arrête plus tôt (environ 60 minutes).

En comparaison, la R8 a une limite de 2 heures par clip, mais elle est capable d’enregistrer ces 120 minutes sans problème.
En 4K 60p, le modèle plein cadre a une limite de 30 minutes par clip et, lors de mon test, il s’est arrêté après 23 minutes la première fois, et 28 minutes la deuxième fois lorsque j’ai refait mon test le lendemain matin.

Il convient également de noter l’astucieux indicateur de surchauffe sur l’écran des deux appareils photo, composé de 10 barres qui apparaissent progressivement pour vous avertir de l’augmentation de la température interne.
L’utilisateur est ainsi prévenu suffisamment à l’avance de l’arrêt complet de l’appareil.

Stabilisation

L’une des principales différences entre ces deux appareils est l’absence de stabilisation de l’image dans le corps du R8.
Avec l’appareil plein cadre, vous devez compter sur des objectifs RF dotés d’une stabilisation optique.

Heureusement, de nombreux objectifs Canon sans miroir sont dotés d’un système de stabilisation de l’image, ce qui vous permet de travailler en toute sérénité.
Le R7 comprend une stabilisation du capteur sur 5 axes avec une compensation de 7 arrêts (en fait, elle est de 8, mais seulement avec le coûteux RF 50 mm F1.2 que vous n’achèterez probablement pas pour votre appareil photo APS-C).

Sans aucun doute, le R7 offre des capacités supérieures pour la photographie à main levée en utilisant des vitesses d’obturation lentes.
Comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous, j’ai obtenu un taux de conservation remarquable même avec une exposition de deux secondes.

Cependant, le test a révélé un résultat surprenant pour le R8, ou peut-être devrais-je dire pour l’objectif RF 24-105mm F4.
Malgré le recours exclusif à la stabilisation optique, j’ai réussi à capturer des images nettes à une seconde.

Au-delà, l’écart entre le R8 et le R7 se réduit, et leurs performances restent comparables à partir de 1/4 de seconde.

Test de stabilisation (RF 24-105mm F4 à 24mm)

Naturellement, le résultat peut varier en fonction de l’objectif que vous associez au R8, et vous devrez toujours compter sur un objectif doté d’une stabilisation optique pour l’appareil photo plein cadre, tandis que le R7 lui-même peut toujours assurer la stabilisation, quel que soit l’objectif utilisé.

En termes de vidéo, le R7 offre des images plus stables lorsque l’on marche avec l’appareil.
Le R8, quant à lui, peine à minimiser les mouvements en utilisant uniquement la stabilisation optique.

Il est intéressant de noter que lors des prises de vue statiques avec le RF 70-200 mm F2.8 à 200 mm, c’est le R8 qui produit des images plus stables.
Cela reste vrai même lorsque la stabilisation numérique est activée, ce qui implique une stabilisation électronique et un recadrage du capteur.
Cela suggère que la stabilisation optique seule s’avère plus fiable avec les longues focales.

D’autre part, le R7 a présenté un problème similaire à celui que j’ai rencontré avec le R6 en utilisant le même objectif 70-200 mm F2.8.
À certains moments, il semble que la stabilisation optique et la stabilisation du capteur soient en conflit, ce qui entraîne des saccades inattendues dans la séquence.
Après une attente de cinq à dix secondes, la stabilité s’améliore.

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Mode d’obturation

Il y a plusieurs choses à assimiler ici, alors commençons par quelque chose de basique.
La R8 peut prendre des photos jusqu’à 1/4000 s avec l’obturateur mécanique, ou 1/16 000 s avec l’obturateur électronique.

Le R7 est plus rapide avec l’obturateur mécanique (1 8000 s), mais partage la même vitesse maximale avec l’obturateur électronique.
Le terme « obturateur mécanique » n’est pas tout à fait exact lorsqu’il s’agit de la R8.

Approfondissons ce sujet.
L’appareil photo plein cadre n’a pas d’obturateur mécanique complet, ce qui signifie qu’il n’a pas les rideaux avant et arrière qui couvrent et découvrent le capteur lorsque vous prenez une photo (ce que l’on trouve sur la plupart des appareils photo).

Seul le rideau arrière (deuxième) est présent.
Le premier rideau avant est activé électroniquement, d’où le terme EFCS (Electronic-First Curtain Shutter) : c’est ce que la R8 utilise, en plus du mode d’obturation électronique complet, dans lequel les deux rideaux sont activés électroniquement.

Le R7, quant à lui, dispose d’un mode d’obturation entièrement mécanique, d’un mode d’obturation électronique d’abord et d’un mode d’obturation entièrement électronique.
Le mode d’obturation électronique à premier rideau du R8 peut couvrir la plupart des fonctions offertes par l’obturateur entièrement mécanique du R7, y compris l’utilisation du flash.

Cependant, il existe deux limitations dont vous devez être conscient :
Le bokeh peut devenir moins agréable avec des ouvertures rapides (telles que f/1,4 ou f/2) et des vitesses d’obturation élevées (telles que 1/2000s ou 1/4000s).
L’exposition peut être inégale avec des réglages similaires, ce qui fait qu’une partie de l’image apparaît légèrement plus sombre que l’autre.
En outre, quelle que soit l’ouverture ou la vitesse d’obturation utilisée, il est possible de rencontrer un certain banding avec un éclairage artificiel.

Ce phénomène n’est toutefois pas aussi marqué qu’avec l’obturateur électronique standard.
Si vous rencontrez des problèmes avec l’obturateur électronique à premier rideau (EFCS), vous avez la possibilité de passer à l’obturateur électronique sur la R8.
Cependant, il est important de noter que l’utilisation de l’obturateur électronique peut avoir ses propres limites.

Par exemple, vous risquez de voir apparaître des bandes dans vos images en raison des lumières LED à haute fréquence, ou des distorsions causées par les mouvements rapides de l’appareil photo.

En outre, l’utilisation du flash est désactivée lors de l’utilisation de l’obturateur électronique.
Dans de nombreux cas, la R8 devrait être utilisable sans difficultés majeures.

Cependant, il est également vrai que dans les moments où ni l’EFCS ni l’obturateur électronique ne fonctionnent de manière optimale, les utilisateurs du R7 ont l’avantage de pouvoir se rabattre sur l’obturateur mécanique standard, contrairement aux utilisateurs du R8.

Vitesse de prise de vue en continu

Avec l’obturateur électronique, le R8 peut travailler jusqu’à 40 images par seconde, ce qui est assez impressionnant pour un appareil photo plein cadre.
Des vitesses plus lentes de 20 images par seconde et de 5 images par seconde sont également disponibles.

En revanche, le R7 peut prendre des photos jusqu’à 30 images par seconde.
En passant à l’obturateur mécanique, le R7 offre toujours une impressionnante rafale de 15 images par seconde, tandis que le R8 tombe à 6 images par seconde lorsqu’il active l’obturateur électronique à premier rideau.

Il ne fait aucun doute que l’obturateur électronique est l’élément qui permet d’obtenir les performances les plus rapides sur les deux appareils, mais le R8 est le plus performant pour ce qui est de minimiser les problèmes liés à l’obturation en roulis.

Lors des panoramiques, la distorsion est moindre, comme vous pouvez le constater ci-dessous.
La lecture plus rapide du capteur du R8 rend l’utilisation de l’appareil plus sûre pour les photos d’action, en particulier lorsqu’il s’agit de photographier des sujets complexes comme des oiseaux en vol.

La forme du corps de ces sujets est plus complexe que celle d’objets simples comme les lampadaires, ce qui rend toute distorsion moins visible et ne pose généralement pas de problème majeur.

Cependant, avec le R7, la distorsion devient plus évidente.
Lors de mon examen, j’ai remarqué une anomalie toutes les 3 ou 4 photos.
La distorsion est particulièrement visible en arrière-plan, comme vous pouvez le voir dans l’exemple ci-dessous : la peau et le tronc d’arbre derrière le cerf-volant rouge sont clairement déformés.

Vous pouvez voir un autre exemple en comparant les deux images suivantes : observez comment l’arrière-plan oscille lorsque vous passez de l’une à l’autre.
En outre, dans certains cas, le R7 présente un flou de mouvement inhabituel lorsque la stabilisation de l’image est activée, même si le mode 2 est sélectionné sur l’objectif.
Je suppose que les mouvements mineurs mais rapides du mécanisme de déplacement du capteur peuvent exacerber le problème de l’obturateur mobile.

Dans de tels cas, il est préférable de choisir une vitesse d’obturation sûre et de désactiver la stabilisation, une pratique que de nombreux photographes suivent de toute façon.
Bien sûr, il convient de noter que vous pouvez utiliser l’obturateur mécanique et travailler à 15 images par seconde avec le R7, ce qui est loin d’être décevant compte tenu de la résolution du capteur.

Cependant, si vous êtes intéressé par les capacités de rafale les plus rapides du R7, vous devez être conscient de l’obturateur roulant, plus qu’avec le R8.
En ce qui concerne les performances de la mémoire tampon, le R7 maintient un rythme de 30 images par seconde pendant environ 2 secondes avant de ralentir lors de la capture d’images RAW, ou pendant environ 4 secondes avec des images JPG.

Le R8 offre la même durée de mémoire tampon à sa vitesse de rafale de 40 images par seconde.
Autre détail notable, le R8 fait de longues pauses de 6 à 7 secondes lors des prises de vue à 40 images par seconde, avant de reprendre la rafale pendant 1 à 2 secondes, à une vitesse réduite.
Dans les deux cas, vous pouvez augmenter les performances en choisissant C.RAW, ou le mode rafale RAW.

Ce dernier est utile en association avec la fonction de pré-déclenchement, qui permet aux appareils photo d’enregistrer 15 images avant que le bouton de l’obturateur ne soit complètement enfoncé.

C’est un outil formidable pour capturer des actions difficiles à prévoir.
N’oubliez pas que le mode rafale RAW présente certaines contraintes.

Tout d’abord, les deux appareils photo stockent toutes les images capturées dans un format de fichier RAW unique qui n’est accessible qu’à l’aide du logiciel Canon.
Vous pouvez également extraire les images dans l’appareil photo lui-même, mais dans les deux cas, vous ne pouvez enregistrer qu’une seule image à la fois.
L’exportation par lots n’est pas une option disponible.

Deuxièmement, j’ai observé quelques artefacts dans les photos prises avec le R8 lorsqu’elles sont agrandies à 100 %.
Il est plausible que ce problème soit lié au logiciel.Si c’est effectivement le cas, j’espère que Canon pourra y remédier par une mise à jour du micrologiciel à l’avenir.

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Autofocus

Les R7 et R8 sont dotés de la technologie Canon Dual Pixel CMOS AF II et d’un algorithme avancé permettant de reconnaître et de suivre automatiquement différents types de sujets, notamment les personnes, les animaux et les véhicules.
La R8 dispose d’une version plus avancée, qui permet à la caméra de mieux comprendre le corps humain, de reconnaître plus d’espèces animales et plus de types de véhicules.

Commençons par mon test de détection des sujets humains.
Dans de bonnes conditions de luminosité, le R7 atteint un taux de conservation exceptionnel de 90 %.

Seule une image a été floue, lorsque le sujet s’est retourné, ainsi que quelques images où la netteté des yeux a été légèrement compromise.
La R8, quant à elle, augmente les performances avec un taux de réussite remarquable de 96 %.

Aucune image n’a été floue dans la séquence ; seuls quelques clichés ont montré que les yeux étaient légèrement flous.
En passant à la vidéo 4K 25p, les performances restent assez cohérentes.

Le R7 a une petite hésitation pendant la deuxième partie du test, lorsque le sujet se retourne avant de s’arrêter, mais ce n’est pas très grave pour être honnête.
Un autre avantage du R8 est sa sensibilité aux faibles lumières, évaluée à -6,5EV alors que celle du R7 s’arrête à -5EV (toutes deux mesurées à 100 ISO avec un objectif F1.2).
En effet, le R7 est confronté à plus de défis dans la scène de faible luminosité ci-dessous.

Il parvient à suivre le sujet du début à la fin, même lorsqu’il marche dans l’obscurité au milieu de la séquence.
Cependant, il manque de précision, ce qui se traduit par un taux de conservation de 72 %.
En revanche, la R8 maintient une performance assez similaire à mon test initial, avec un taux de réussite impressionnant de 90 %.

Seules quelques images sont légèrement molles dans la séquence.
Cela dit, en mode vidéo, les performances sont les mêmes.

Note : J’ai utilisé le RF 70-200mm F2.8 pour ces deux tests, et c’est un objectif impressionnant en ce qui concerne la vitesse de l’autofocus.
Il faut donc garder à l’esprit qu’avec un objectif différent et moins cher, comme le RF 85mm F2 que j’ai utilisé précédemment, le taux de rétention diminuera, en particulier en basse lumière.
J’ai eu l’occasion d’utiliser les deux caméras lors de quelques concerts, et je peux confirmer que la R8 a un avantage.

Ses capacités de suivi du sujet et la précision de son autofocus sont vraiment remarquables.

Il est rare que le R8 rate la mise au point, même si l’éclairage change constamment et que les artistes se déplacent beaucoup sur scène.
L’appareil photo n’a pas eu de difficulté, même avec des musiciens portant des costumes et des masques.
Ne vous méprenez pas, le Canon R7 est tout à fait capable de fonctionner dans la même situation.

Cependant, le suivi du sujet peut parfois être plus imprévisible, en particulier lorsque les artistes bougent beaucoup et ne font pas toujours face à l’appareil photo.
Dans certains cas, vous préférerez donc travailler avec une zone AF plus petite et désactiver le suivi du sujet.
En ce qui concerne la détection des animaux, les deux caméras obtiennent de très bons résultats.
Elles sont rapides et fiables.

L’oiseau est détecté immédiatement, même s’il est éloigné (c’est-à-dire petit dans le cadre).
La mise au point est très précise, même lorsque l’oiseau est entouré d’éléments distrayants (branches, feuilles) ou lorsqu’il se trouve dans une position moins favorable pour l’appareil photo.
Si vous parvenez à vous rapprocher de votre sujet, les R7 et R8 passeront à la tête ou à l’œil dès que possible, augmentant ainsi vos chances d’obtenir une netteté parfaite là où c’est le plus important.

Ils reviendront au corps ou à la tête si les yeux ne sont pas visibles.
Enfin, nous avons mes oiseaux en vol, et c’est là que la R8 brille vraiment.

Son score d’autofocus est impressionnant et correspond à celui du R6 Mark II, plus cher, et il n’est qu’à un seul point du R3, l’appareil phare de la gamme.

Les performances sont très rapides, le suivi est toujours précis et cohérent, même lorsque le sujet se trouve sur un arrière-plan chargé, et l’appareil photo n’hésite pratiquement jamais et ne s’embrouille jamais.

La R7, en revanche, a plus de mal à rester concentrée tout au long de la séquence, plus souvent que prévu.
L’autofocus peut se verrouiller très rapidement sur la cible, mais il peut tout aussi rapidement perdre la mise au point lorsque l’oiseau se trouve sur un arrière-plan chargé, en déplaçant la mise au point sur les arbres ou les champs environnants.

D’autres fois, le R7 a eu du mal à réajuster la mise au point s’il avait commencé la séquence sans avoir fait la mise au point.
Cela s’est produit assez fréquemment pour que je doive souvent interrompre la séquence et la recommencer.
Tous ces comportements ont également conduit à un taux de conservation irrégulier, contrairement à d’autres appareils photo Canon que j’ai testés.

Il est difficile de reproduire le même taux de conservation à chaque essai.
Le meilleur taux que j’ai obtenu est de 80 %, mais le plus souvent, le R7 affiche une moyenne de 72 à 75 %, malgré l’utilisation du même objectif, des mêmes réglages et du même lieu de travail dans des conditions similaires.

Pour cet examen vidéo, j’ai testé la R7 une fois de plus, en expérimentant davantage de combinaisons de paramètres, mais malheureusement, les performances restent inchangées.
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Conception

Malgré un capteur plus grand, le R8 est plus petit et plus léger que le R7.
Les deux appareils offrent un niveau décent d’étanchéité, bien qu’ils ne soient pas aussi avancés que les modèles Canon plus haut de gamme tels que la série R6.

• R7: 132.0 x 90.4 x 91.7mm, 612g
• R8: 132.5 x 86.1 x 70mm, 461g

La poignée du R7 est plus haute, ce qui permet de poser confortablement tous les doigts.
Le R8 offre une bonne prise en main et, pour être honnête, j’ai trouvé qu’il était assez facile de manipuler l’appareil photo, même avec l’objectif 100-500 mm.
Les deux appareils diffèrent également au niveau de certaines commandes : par exemple, le R7 dispose d’un levier (en haut à droite) pour allumer l’appareil et passer en mode vidéo.
Le R8 dispose d’un levier photo/vidéo séparé sur la gauche, et d’un interrupteur marche/arrêt sur la droite qui comprend également la fonction de verrouillage.

Le R7 est équipé d’un levier AF/MF situé à l’avant de l’appareil, avec un bouton de fonction au centre.
Il s’agit d’un ajout intelligent et très utile.

L’emplacement de la molette arrière diffère également : sur le R7, elle est plus grande et placée sur le panneau arrière plutôt que sur le dessus de l’appareil photo.
Cette solution curieuse adoptée par Canon voit le joystick AF placé à l’intérieur de la molette arrière.

Au début, je n’aimais pas particulièrement cette solution car il m’arrivait souvent de toucher accidentellement la molette ou le joystick avec mon doigt.
Cependant, après avoir possédé l’appareil photo pendant plusieurs mois, je m’y suis habitué dans une certaine mesure.
Bien qu’il y ait encore des moments où je suis pris au dépourvu, cela ne me dérange plus autant que lorsque j’ai commencé à utiliser l’appareil photo.
Contrairement au R7, le R8 n’intègre pas de joystick pour le point d’autofocus.

Au lieu de cela, vous avez la possibilité de configurer le pavé quadridirectionnel situé à l’arrière pour déplacer directement la zone d’autofocus, ou vous pouvez utiliser l’écran tactile.
De plus, l’écran LCD vous permet d’ajuster le point AF tout en composant dans le viseur – une option qui est également disponible sur le R7.
Le R7 et le R8 partagent le même viseur, qui n’est pas la caractéristique principale des deux modèles : Panneau OLED de 0,39 pouce, résolution de 2,36 millions de points, point oculaire de 22 mm et grossissement de 0,72x sur le R7 (0,70x sur le R8).

Ils sont petits et le grossissement est un peu limité.
Pour les personnes qui, comme moi, portent des lunettes, il peut être difficile de voir l’ensemble du cadre, en particulier les coins.
Cependant, un aspect positif est qu’ils offrent un taux de rafraîchissement rapide de 120 Hz.

Quant à l’écran LCD arrière, il reste identique et est vraiment impeccable : haute résolution de 1,62 million de points, capacités tactiles réactives, et la commodité supplémentaire d’un mécanisme multi-angle.

L’appareil photo APS-C est doté de 12 boutons personnalisables, tandis que le R8 en propose 10.
Il convient de noter que si vous choisissez d’utiliser le bouton de navigation à l’arrière pour régler le point AF sur le R8, vous perdrez quatre de ces boutons de fonction.
Le système de menus reste largement cohérent entre les deux appareils.

En outre, la section Mon menu et la possibilité de modifier le menu Q offrent une flexibilité supplémentaire pour la personnalisation.
Les connecteurs physiques sont les mêmes.
Avec l’un ou l’autre appareil photo, vous obtenez :

• une entrée à distance
• une entrée microphone
• une sortie casque
• une sortie Micro HDMI
• et un port USB de type C (qui fonctionne à 10Gbps)

Les deux appareils sont équipés de la griffe multifonction de Canon, qui offre de multiples options, y compris la possibilité d’enregistrer du son numérique à l’aide d’accessoires compatibles.

Autonomie de la batterie

Le R7 est équipé d’une batterie plus grande, la LP-E6N, qui promet donc de meilleures performances que la petite LP-E17 livrée avec le R8.
Le R7 a une autonomie officielle de 500 photos par charge (en utilisant le viseur), ou de 770 photos en travaillant avec l’écran arrière.

Le R8 a une capacité de 220 images avec le viseur et de 370 images avec l’écran LCD.
En utilisation réelle, la performance de la batterie du R7 est très impressionnante.
Même après avoir capturé plus de 2 700 images d’oiseaux en vol, il restait 78 % d’autonomie.

En revanche, le R8 a réussi à prendre environ 1 000 photos d’oiseaux en vol, ainsi que quelques fichiers vidéo enregistrés, avant que l’autonomie de la batterie ne tombe à 25 %.
En ce qui concerne les capacités vidéo, le R7 a enregistré 2 heures et 20 minutes de vidéo 4K 25p en qualité maximale avant que la batterie ne s’épuise.
En comparaison, l’appareil photo plein cadre n’a pu enregistrer qu’une courte durée de 34 minutes dans les mêmes conditions.

Aucun des deux appareils ne bénéficie d’une poignée de batterie optionnelle, mais vous pouvez utiliser le port USB C pour charger la batterie ou alimenter les appareils en cours de fonctionnement (ce qui ne veut pas dire que la batterie ne se chargera pas dans ce dernier cas).

Cartes SD

Le R7 dispose de deux emplacements qui acceptent les cartes UHS-II, et ils ont un compartiment dédié sur le côté de l’appareil photo, ce qui est plus facile d’accès.
Avec deux cartes, vous pouvez doubler la capacité, sauvegarder une carte sur l’autre ou séparer les fichiers JPG et RAW.
Le R8 ne possède qu’un seul emplacement (UHS-II), situé en bas dans le compartiment de la batterie.

Prix et objectifs

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Selon l’endroit où vous vivez, le prix de ces deux appareils est assez proche, surtout si l’on considère le dollar américain.
Le R7 est vendu au prix de 1400 dollars, 1450 livres sterling ou 1500 euros pour le boîtier seul.
La R8 a un prix similaire aux États-Unis (1500 $) mais est plus chère en Europe (1700 £ / 1800 €).
Veuillez noter que les prix indiqués ci-dessus sont exacts au mois d’août 2023.

Pour chaque appareil, vous pouvez ajouter environ 200 ou 300 dollars supplémentaires respectivement pour l’objectif du kit (RF-S 18-45mm F4.5-6.3 IS STM pour le R7, RF 24-50mm F4.5-6.3 IS pour le R8).

Canon a jusqu’à présent produit trois objectifs APS-C natifs pour la monture EOS R : 18-45mm, 18-150mm et le plus récent 55-210mm.
Tous ont des ouvertures petites et non constantes.

Si vous souhaitez autre chose, soit une plus grande portée au téléobjectif, plus d’options grand-angle ou une ouverture plus rapide, vous devez vous tourner vers le catalogue plein cadre.
Heureusement, il existe une bonne gamme d’objectifs rapides disponibles à un prix compétitif, ainsi que des super téléobjectifs abordables.
Au-delà, vous entrez dans le domaine des objectifs L, et le prix augmente en fonction de vos besoins.

Tout cela pour dire qu’au moment de la rédaction de cet article, Canon a développé plus d’objectifs Full Frame que d’objectifs APS-C, ce qui est normal étant donné que le premier appareil APS-C a été dévoilé il n’y a pas si longtemps.

Il faudra encore du temps pour trouver un meilleur équilibre entre les deux formats.
Une autre limitation est l’absence d’objectifs autofocus tiers directement compatibles avec la monture RF.
La dernière interview publiée au moment où nous terminons cette vidéo est assez vague, mais certaines rumeurs suggèrent que les premiers objectifs seront bientôt disponibles, donc c’est encore un peu flou et confus pour être honnête.
Ce qui est très clair cependant, c’est que le système EOS R a encore une distance significative à parcourir avant d’atteindre la gamme d’options disponibles pour d’autres systèmes tels que Sony.

Si vous voulez plus de choix, vous devez donc vous tourner vers les objectifs pour reflex numériques (il y en a beaucoup pour la monture EF de Canon, et l’adaptateur EOS R vers EF fonctionne très bien), ou vers les objectifs à mise au point manuelle de Samyang et autres.

Conclusion

Je n’ai pas abordé les fonctions supplémentaires en détail, mais je peux mentionner brièvement que les deux appareils photo offrent une gamme de fonctions utiles.
Par exemple, ils intègrent tous deux le bracketing et l’empilage de la mise au point dans l’appareil photo, et ils fonctionnent très bien.

Elles peuvent également servir de caméras pour la diffusion en continu à l’aide d’un simple câble USB, ce qui élimine le besoin d’un logiciel supplémentaire.
En outre, ils sont équipés de Bluetooth, de WiFi et d’une fonction Time-lapse.

Voilà qui nous amène à la conclusion.
Le prix est relativement similaire, en fonction de l’endroit où vous vivez, mais ces deux caméras sont très différentes.
Le R7 a une ergonomie supérieure, une poignée plus large, une plus grande batterie, plus de contrôles physiques, et prend en charge deux cartes mémoire.

Son capteur APS-C est plus petit, mais il offre une résolution élevée, un système de stabilisation d’image à cinq axes très efficace et une très bonne qualité vidéo en 4K jusqu’à 30p.
C’est l’un des appareils photo sans miroir APS-C les plus compétitifs du marché, surtout si l’on tient compte de son prix.

En revanche, le R8 manque peut-être un peu de design et d’ergonomie, mais son capteur plein format offre l’avantage escompté en termes de qualité d’image, notamment en ce qui concerne la plage dynamique et les performances à haute sensibilité ISO.

Il offre également une qualité supérieure en 4K à 50 et 60p.
Une autre différence substantielle réside dans les capacités de mise au point automatique : alors que le Canon R7 fournit des résultats louables dans diverses conditions de prise de vue, le R8 excelle dans tous les domaines.

Qu’il s’agisse de portraits, d’événements, d’animaux sauvages ou d’actions rapides comme le vol d’oiseaux, le R8 offre des performances exceptionnelles, d’un niveau comparable à celui du Canon R3, tout cela pour une fraction du prix.

Un autre aspect qui mérite d’être souligné est le problème de l’obturateur à roulettes du R7.
Bien que ce problème ne concerne pas tout le monde, et c’est normal, il peut limiter ceux qui sont particulièrement enthousiastes à l’idée de tirer le meilleur parti de la vitesse d’entraînement la plus rapide de l’appareil photo.
En revanche, le R8 vous permet d’utiliser la rafale la plus rapide de 40 images par seconde en toute sérénité.

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